L’importance de la dou’a

Mar 15, 2019 par

Djemaâ Belfort

Vêtue pauvrement, une femme entra dans un magasin d’alimentation. Un peu abasourdie, elle s’approcha du propriétaire du magasin. Elle commença par lui expliquer sa situation précaire : son mari était atteint d’une grave maladie et elle était incapable de travailler ; par conséquent, elle, ainsi que ses sept enfants, mouraient de faim. Le marchand, la mine renfrognée, la regardait d’un air antipathique. Mais la femme, ne pensant qu’aux besoins de sa famille démunie, continua à insister auprès de lui en lui assurant qu’elle le paierait dès qu’elle aurait les moyens de le faire. Alors, le commerçant lui répondit qu’il ne pourrait en aucun cas lui accorder un crédit puisqu’elle n’avait jamais été cliente chez lui auparavant et qu’elle ne détenait pas de compte chez lui.

Pendant ce temps, un client se trouvait sur le seuil de la porte d’entrée du magasin. Afin de les écouter plus attentivement, il s’approcha vers la file d’attente. Dès qu’il eut compris la situation, il s’approcha du commerçant et lui dit :

« Je prends en charge tous les achats de cette dame. Qu’elle prenne tout ce dont elle a besoin. »

Après cette intervention, le marchand se tourna avec désinvolture en direction de la femme, puis lui demanda :

« Avez-vous une liste pour faire vos achats ? »

La dame répliqua :

« Oui monsieur ? »

Le marchand lui expliqua ceci :

« Bon, maintenant, mettez cette liste sur un côté de la balance et je pèserai en fonction de l’autre plateau. »

La femme hésita un instant, puis se pencha, ouvrit son sac duquel elle retira un morceau de papier noirci puis déposa celui-ci sur la balance comme le lui avait indiqué le marchand.

Elle resta ainsi, tête baissée durant tout le temps de la pesée, tandis que le marchand et l’autre client avaient les yeux fixés sur la balance. Ils remarquèrent que celle-ci augmentait d’une manière étonnante. Le marchand se tourna vers le client et lui dit d’une voix très calme :

« Je n’y comprends rien, je n’arrive pas à le croire. »

Effectivement, la scène qui se déroulait devant leurs yeux était incroyable. Pendant que le client se moquait de lui, le marchand continuait la pesée en remplissant le plateau tandis que le plateau qui faisait contrepoids demeurait immobile. Durant tout le temps des achats, l’équilibre de cette balance resta stable jusqu’à ce que le sac de la femme fût rempli, puis le marchand le lui remit en mains propres. Très surpris par cette situation peu ordinaire, le marchand prit le morceau de papier noirci pour le lire. Il n’y avait aucune liste d’achats, seulement à la place, on pouvait lire cette invocation :

« Seigneur Dieu, Toi seul sait ce dont j’ai besoin ; je me remets entre Tes mains. »

Confus, le marchand resta bouche-bée. La femme sortit du magasin en le remerciant. Alors, vint ensuite le client qui mit dans la main du marchand un billet de 50 dollars et lui dit :

« C’est pour payer tous les achats. »

Assurément, seul, Allah connait la valeur de sa dou’a.

Effectivement, Allah nous a octroyé la dou’a comme un cadeau sans contrepartie.

« Seigneur Dieu, gloire et louange à Toi, Tu nous as ordonné de T’invoquer, et Tu nous as promis d’exaucer nos dou’as. »

 

 

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