Les adorations de notre cher Prophète (pbsl)

Mar 13, 2019 par

Selim Akburc

Enes bin Malik-radiyallâhu anh- raconta ceci :

Afin d’apprendre les adorations que le prophète (pbsl) accomplies secrètement chez lui à la maison, trois sahabi se sont rendus auprès de Ses épouses. Lorsque ces derniers effectivement s’en ont informé ils en sous estimèrent et disent :

« Est-ce que sommes-nous comme le messager d’Allah ? Allah lui a pardonné de tous Ses péchés du passé et ceux du futur. »

L’un d’entre eux dit :

« – durant toute la durée de ma vie je ne vais jamais dormir pendant les nuits, je me consacrerai toujours à la prière. »

Un autre :

« – moi aussi je ferai le jeûne pendant les jours durant tout au long de ma vie ! » dit-il.

Le troisième sahabi :

Moi aussi je m’éloignerai des femmes, je ne vais jamais me marier ! » Dit-il.

Un temps plus tard notre prophète vint auprès d’eux et leur adressa en ces termes :

« C’est bien vous qui avez annoncé ces propos ? Regardez, je jure au nom d’Allah que je suis celui qui craint beaucoup plus en Allah et qui Lui respect beaucoup plus parmi vous. Mais moi je fais le jeûne certains jours et souvent je ne jeûne pas. Je fais mes prières pendant la nuit et je dors également. Je me marie également avec des femmes. Celui qui se détourne de ma sunna n’est pas de Moi. » (Buhârî, Nikâh, 1; Müslim, Nikâh, 5; Nesâî, Nikâh, 4)

L’adoration de la nuit

Notre prophète (psl) est un amateur de l’adoration de nuit. Ce hadis cherif nous enseigne ceci en ces termes :

« Allah, en chaque prophète, a créé un désir ardent envers une chose précise. La chose qui me plait aussi c’est l’adoration de nuit. (Heysemî, II, 271)

Il conseilla en ces termes à sa communauté à la pratique de l’adoration de nuit que Lui-même se donnait à fond :

« De grâce, faites des efforts pour se lever la nuit ! Parce qu’elle est le prétexte de votre rapprochement à Allah et aux meurs des personnes pieuses qui vous ont précédées. Cette adoration détourne des péchés, constitue une expiation aux erreurs et retire du corps les soucis. » (Tirmîzî, Deavât,101)

« Qu’Allah béni celui qui se lève la nuit et fait une prière, qui réveille sa femme aussi et qui la réveille en saupoudrant de l’eau sur son visage s’elle ne se lève pas. De la même manière qu’IL béni également la femme qui se lève et effectue sa prière pendant la nuit et qui réveille son époux également. » (Ebû Dâvûd, Tatavvu, 18)

****

L’adoration de nuit commence à partir de la prière du soir. Ebû Berze el-Eslemî -radıyallâhu anh- avait raconté la particularité lors de la prière du soir en ces termes :

Dormir avant la prière du soir, s’assoir parler après la prière du soir aussi sont des habitudes qui ne plaisent pas à Rasûlullâh -sallâllâhu aleyhi ve sellem » (Buhârî, Mevâkît, 13, Müslim, Mesâcid, 236; Ebû Dâvud, Salât, 3; Tirmîzî, Salât, 11)

İbn-i Abbas -radıyallâhu anhümâ- le fils de l’oncle de Notre prophète (psl) avait rapporté ceci :

« Notre prophète (psl) pendant la nuit avait l’habitude d’effectuer 11 rakât de prière » (Buhârî, Ezan, 15; Müslim, Müsâfirîn, 121, Ebû Davud, Tatavvu, 26; Tirmîzî, Mevâkit, 208)

Notre mère Aicha racontait en ces termes le plaisir et l’enthousiasme au moment des adorations de nuit du prophète :

« Notre prophète – sallâllâhu aleyhi ve sellem- passait un long temps de la nuit dans des adorations, il lisait des longues sourates du coran telles que “el-Bakara, Ali İmran, en-Nisâ”, quant Il arrivait aux passages de versets effrayants il se refugiait en Allah, et à chaque fois qu’Il lisait les versets qui comptaient les grâces divines il implorait pour devenir des serviteurs qui en sont parvenues. » İbn-i Mâce, Babu Mâ Câe Fi Salâti’l- Leyl)

Le prophète lisait les versets du coran à haute voix, ceux qui étaient aux alentours pouvaient L’entendre tranquillement. Souvent il s’extasiait quant il est entrain de lire un verset.

Ebû Zer -radıyallâhu anh- raconta ceci :

Le prophète lors d’une prière a lu le commentaire de ce verset « Si Tu les châties, ils sont Tes serviteurs. Et si Tu leur pardonnes, c’est Toi le Puissant, le Sage”.» (el-Mâide, 118) et en fut tellement influencé qu’il était entrain de le répéter jusqu’au matin.

Abdullah ibn-i Şıhhîr -radıyallâhu anh-également raconte en ces termes l’état de notre prophète durant Ses moment d’adoration :

« Une fois je m’étais rendu auprès de Rasûlullâh -sallâllâhu aleyhi we sellem- et à mon arrivée Il était entrain d’effectuer sa prière. Comme il pleurait, un bruit à la chaudière bouillante se dégageait au fond de lui. » (Ebû Dâvud, Salât, 156; Nesâî, Sehv, 18)

Ses adorations surérogatoires

Ebû Hureyre -radıyallâhu anh- nous rapporte que Rasûlullâh -sallâllâhu aleyhi ve sellem – avait dit ceci :

« Allah Teallah dit que : il n’ya pas une chose aussi aimable sous mes yeux que mon serviteur qui s’est rapproché à Moi en s’acquittant de la dette des adorations obligatoires que Je lui ai chargé. Mon serviteur, à travers les adorations surérogatoires, continue de M’approcher et en fin de compte parvient à un tel niveau que Je l’aime. Et au moment où je l’aime, je serai son oreille qui entend, ses yeux qui voient, sa main qui tient, son pied qui marche, son cœur qui est l’intermédiaire de sa sensibilité, sa langue qui est l’intermédiaire de sa communication. A tel point que, en fin de compte s’il désire une chose de Moi je lui offrirai certainement. S’il se réfugie en Moi je le sauverai de toute éventuel danger. » (Buhâri)

« En dehors des farz, les plus précieuses des prières que l’homme effectue sont celles qu’il accomplie chez lui à la maison.» (Buharî, VII, 99; Ebû Davud, Sünen, II, 93, nu:1447)

Faites une partie de vos prières chez vous à la maison ; ne les (les maisons ou les prières ne se font pas) transformez pas en des cimetières. » (Buhârî, II, 56; Ebû Davud, Sünen, II, 93 Nu: 1448)

Ses jeûnes

Notre prophète (psl), en dehors des jeûnes obligatoires du ramadan, accordait beaucoup d’importance également aux jeûnes surérogatoires et les a même conseillés à sa communauté.

Ceux-ci sont les quelques un de ces hadis cherif :

« Quiconque jeûne le Ramadân puis le suit de six jours de Shawwâl, sera considéré comme s’il avait jeûné sa vie durant. » (Muslim, Sıyâm, 204)

« J’espère que le jeûne du jour d’Achoura expie les fautes de l’année précédente »(Tirmizî, Savm, 48)

« Les actes se présentent à Allah les jours de Lundi et de jeudi. Moi, j’aimerai que mes actes soient présentés quant je suis en jeûne. (Tirmizî, Savm, 44)

Aussi il a conseillé de jeûner durant les 13 ,14 ,15e jours de chaque année de “eyyâm-ı biyz”appelé également l’hégire. A ce sujetİbn-i Abbas -radıyallâhu anhümâ- nous dit ceci :

« en état de paix, en état de guerre aussi, notre prophète (psl) n’arrêtait pas de jeûner dans le mois de «eyyâm-ı biyz» . (Nesâî, Savm, 70)

Aicha-radıyallâhu anhâ- raconta l’adoration de jeûne de Notre prophète en ces termes :

Rasûlullâh -sallâllâhu aleyhi ve sellem-, dans certains mois jeûnait beaucoup tellement que, que nous disions, désormais qu’« Il ne fera jamais de rupture ! »il ne jeûnait pas aussi dans certains mois ; et à cet effet également nous aussi on se disait, qu’on ne jeûnera pas dans ce mois. Je ne l’ai jamais vu passer totalement un mois dans le jeûne en dehors du mois de ramadan. Je n’ai pas vu également ce mois durant lequel il a beaucoup jeûner plus que le Moi de Chaban. Il disait ceci :

« Adorez jusqu’à votre dernière force !.. Parce que à chaque fois Rasûlullâh -sallâllâhu aleyhi ve sellem-disait : si vous ne laissez pas Allah ne se lasse pas !.. » Rasûlullâh -sallâllâhu aleyhi ve sellem-un peu soit-il demandé la pratique continuelle de la prière surérogatoire. Quant il a Lui-mêm commencé cette pratique il l’effectuait continuellement » (Buhârî, Savm, 52; Müslim, Sıyâm, 175; İbn-i Mâce, Sıyâm, 30)

Dans un autre hadit également Notre mère Hz. Aicha racontait en ces termes l’état de Notre prophète lors des dix derniers jours du mois de ramadan qu’il y vivait :

« QuantRasûlullâh -sallâllâhu aleyhi ve selem- parvenait dans les dix derniers jours de ramadan, il se consacrait totalement à l’adoration. Il faisant des adorations durant toute la nuit, réveillait sa famille également pour cela. » (Buhârî, Leyletu’l-Kadr, 5; Müslim, İtikaf, 7; Ebû Dâvud, Ramazan, 1; Nesâî, Kıyâmü’l-Leyl, 17)

Le plus généreux des gens

Abdullah ibn-i Abbas -radıyallâhu anhümâ- dit ceci :

« Rasûl-i Ekrem -sallâllâhu aleyhi ve sellem- était le plus généreux des gens. Les moments du mois de ramadan durant lequel il se rencontrait avec Jibrail furent les moments les plus manifestes de sa générosité. Jibrail se rencontrait à chaque mois de ramandan avec le prophète et ils se lisaient le coran. A cause de cela, les jours qu’Il se rencontrait avec Jibrail,partout où il se rendait il se comportait beaucoup plus généreux que la bénédiction d’un vent porteur de pluie. » (Buhârî, Bed’u’l-Vahy, 6; Savm, 7; Müslim, Fezâil, 50; Nesâî, Sıyâm, 2)

***

Ebû Zer -radıyallâhu anh raconta :

Lors d’un soir Rasûlullâh-sallâllâhu aleyhi ve sellem- et moi nous étions en train de marcher à la place Hare de la Médine. D’un moment à l’autre nous nous sommes retrouvés face au Mont de Hudud. A cet instant Allah Rasulu dit :

« – ô Ebû Zer ! » s’exclame-t-il.

« – oui Envoyé d’Allah, je suis à tes ordres ! » dis-je.

Rasullah :

« Si ce Mont de Huhud était transformé en or et mit à ma disposition, je ne voudrais pas qu’un dinar de cela reste plus que trois jours avec moi. J’aimerai réserver ce un dinar pour rembourser une dette également » dit-il.

Par la suite Rasûlullâh-sallâllâhu aleyhi ve sellem-:

Tout en disant “ ce qui reste avec moi aussi je veux le partager comme cela” a fait des gestes avec ses mains tout comme réellement il est entrain de distribuer de l’argent devant lui, à sa droite, à sa gauche et derrière lui.

Il continua en disant :

« Ebu Zer » recria-t-il.

– « – oui Envoyé d’Allah, je suis à tes ordres ! » dis-je.

Il continua sa parole en ces termes :

« Ceux qui possèdent beaucoup de bien dans ce monde, ce sont ceux qui ont peu d’œuvre pies dans l’au-delà. Cependant, ce ne sont pas ceux qui distribuent comme cela. Mais des personnes pareilles aussi sont très peu ! » Buhârî, İstikraz, 3; Müslim, Zekât, 32)

Sa manière d’écouter le coran

Abdullah ibn-i Mesud -radıyallâhu anh- raconta :

Un jour Rasûlullâh-sallâllâhu aleyhi ve sellem- m”adressa en ces termes :

“ô Ibn Mesud! Allez, lis-moi le coran !” dit-il. Je repliqua en ces termes :

“- du moment où le coran t-as été révélé, est-ce c’est moi qui te le lirai ? dis-je.

“J’aime trop écouter le coran chez quelqu’un d’autre” dit-il.

C’est sur ça que j’ai commencé à lui lire la sourate Nisâ:

quant je suis arrivé à ce verset “Comment seront-ils quand Nous ferons venir de chaque communauté un témoin et que Nous te (Muhammad) ferons venir comme témoin contre ces gens-ci ?” ?!” (en-Nisâ, 41);

“ – ça suffit pour le moment !” dit-il.

Je me levai la tête et je Le voyais entrain de pleurer” (Buhârî, Tefsir, 4/9; Müslim, Müsâfirîn, 247; Ebû Dâvud, İlim, 13; Tirmîzî, Tefsir, 5)

À chaque fois qu’ll ya pas la volontè d’Allah

Une fois il déclara :

Nul ne rentrera au paradis sur la base de ses bonnes actions », ses compagnons dirent alors, « Ô Messager de Dieu ! Pas même toi ? » Il répondit, « Pas même moi, à moins que Dieu ne m’enveloppe de Sa miséricorde et Sa grâce. Acte que je fais ne me sauveront pas aussi. » dit-il. (Buhârî, Rikâk, 18; Müslim, Münâfikûn, 71-72; İbn-i Mâce, Zühd, 20; Dârimî, Rikâk, 24)

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