Une histoire

Mar 12, 2019 par

Un pauvre père qui n’avait plus d’argent pour acheter du pain pour nourrir ses enfants se rendit chez son voisin riche pour lui expliquer sa situation :

— Il lui dit : Je suis sérieusement angoissé, pourriez-vous m’aider ?

Lorsque le riche entendit le mot aider, il répondit en faisant une grimace comme si d’un coup il se sentait mal :

— O mon frère, ces jours-ci les affaires ne vont pas très bien, je ne fais pas assez de bénéfices, malheureusement je ne pourrais pas vous aider.

Le père, dont les enfants affamés attendaient de quoi se nourrir, se leva désespérer et s’en alla. Cette fois-ci, il se rendit chez un ami qu’il connaissait et dit à ce dernier :

— Mon frère, je connais ta situation, mais je suis venu car j’y suis obligé. Les enfants ont attendu affamés toute la journée. Je n’ai pas trouvé d’argent pour acheter un seul pain.

Cet ami, qui était lui-même dans l’indigence, se leva pour se rendre dans l’autre chambre, apporta de l’argent qu’il avait récupéré dans le tiroir et le tendit dans la main de son ami, disant :

— Mon cher frère, Allah ne fait tomber personne dans l’angoisse, moi je sais très bien ce que c’est que d’avoir des enfants affamés. Toi, va tout de suite acheter la nourriture nécessaire pour tes enfants. L’homme pauvre avait failli voler tant il était heureux. Immédiatement, il se rendit au magasin pour acheter de la nourriture. Les enfants qui attendaient accueillirent leur père dans une atmosphère de fête. Lorsque leurs estomacs furent remplis, ils s’endormirent chacun dans leur coin.

Le père soupira en regardant ses enfants et s’endormit en ayant réussi à se débarrasser de son inquiétude.

De l’autre côté, cette nuit-là, l’homme riche fit un rêve intéressant. Dans son rêve, il vit deux villas dans le ciel que tout le monde regardait avec ravissement. Les anges volaient d’une villa à l’autre villa, ces dernières étaient décorées d’étoiles, ils faisaient des allers-retours en transportant les habitants des villas sur leurs ailes.

Le riche demanda :

— J’aimerais acheter cette villa, à qui appartient-elle par hasard ?

Les anges répondirent : PİŞMANLI

— Ces deux villas appartiennent à l’homme qui habitait dans tel quartier. Un pauvre qui était dans l’angoisse est venu chez lui pour lui demander de quoi nourrir ses enfants et cet homme a donné le reste d’argent qu’il avait dans son tiroir. L’aide qu’il a fourni à ce pauvre a plu à Allah, c’est pourquoi il lui a donné ces deux villas de Paradis.

Le riche qui se réveilla avec enthousiasme partit tout de suite retrouver l’homme indigent et lui proposa ceci :

— Je te donne le double de ce que tu as donné à l’homme pauvre, ainsi ce sera moi qui aurai réalisé cette aide, d’accord ?

L’homme indigent regarda avec attention le visage du riche radin et répondit :

— Non, ce n’est pas possible ! Car le rêve que toi tu as fait, je l’ai fait aussi. Et puis même si je prenais cet argent, toi de toute façon, tu ne pourras jamais posséder cette villa.

— Pourquoi ? Mais toi tu l’as eu ?

— Lorsque moi j’ai fait cette aide, je l’ai fait juste pour la volonté d’Allah. Alors que toi, tu vas me donner cet argent, non pas pour Allah, mais pour être propriétaire de la villa que tu as vue dans ton rêve. Est-ce que tu as compris maintenant la différence ?

L’homme riche regretta ce qu’il avait fait et se dit à lui-même :

— Si seulement, au lieu d’être un riche avare, je pouvais être un pauvre généreux doté d’un bon cœur qui se contente de peu.

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