La nature des différentes écoles religieuses.

Mar 14, 2019 par

Osman Nûri Topbaş

Maître, à l’époque où vivait notre prophète est ce qu’il y avait différentes écoles

Religieuses ? Que pourriez-vous nous dire sur la nature de ces différentes écoles ?

L’école religieuse est un système qui encadre et donne la base de la religion.

Au sujet de ces écoles, il est très important de savoir ceci. Le Messager d’Allah (pbsl), en tant que prophète a eu beaucoup de fonction et de pouvoir parmi lesquels notre Seigneur lui a confié quatre principaux devoirs qui Lui a conféré de l’importance.

1- en accueillant la révélation divine. Cet état pour notre Prophète (pbsl) prit fin lorsque notre prophète termina sa vie d’ici-bas pour rejoindre la vie dans l’au-delà.

2- pour sauver les âmes en essayant d’améliorer et de purifier le monde intérieur des hommes en apportant une décence humaine et un statut moral à l’homme… cela se poursuit a travers les compétences et l’autorité apporte par le soufisme.

3- en appliquant les ordres et les interdictions de la religion mis en place et en maintenant vivant l’autorité administrative existant. En effet, il est impératif que la politique s’aligne au niveau de la ligne fixe par le Saint Livre et la Sunna. Cette passation de pouvoir s’est poursuivie avec les califes.

4- les jugements et les vérités révélés par le Saint Coran sont exposes et expliques dans les Hadiths et dans le Siyer-i Nebi…… Ainsi les savants ayant ces compétences ont su prendre pour base le Coran et la Sounnah pour apporter des jugements qui s’adapte selon l’évolution des temps et des conditions. L’Islam qui est une religion mondiale, a cet égard et prédisposé à travers les siècles à régler et à arranger la vie de l’homme.

Au sujet des questions que vous avez osez au sujet des écoles, notre Prophète est en relation avec cette autorisation donne aux personnes capables de donner des jugements.

Lorsque les compagnons du prophète se trouvaient face à des difficultés ils n’hésitaient pas a les soumettre a notre prophète et par la même occasion ils apprenaient la résolution de leurs problèmes. C’est pour cette raison, qu’à leur époque parler d’écoles religieuses au sens que nous le comprenons aujourd’hui n’est pas correct. En revanche, a côté de cela il y avait parmi les compagnons du prophète des personnes très savants ayant la faculté de tirer du Coran et de la Sunna des jugements.

Voici un événement, au temps de notre prophète (pbsl) qui nous monte que de son vivant, il y avait aussi des compagnons très érudits, vivant très loin de Lui, ayant la capacité de juger avec la jurisprudence même si la loi islamique n’était pas encore établie, on pouvait y voir la création de leur propre école religieuse (mezhep). Lorsque notre prophète (pbsl) envoya le compagnon Muaz (r.a) au Yemen il lui demanda avant de partir :

« Si une affaire se présente devant toi comment la jugerais-tu ? Il répondit d’abord je consulterai le Coran ensuite si je ne trouve pas de verdict dans le Coran alors je me saisirai de la sounna et si enfin je ne trouve pas de réponse alors là, à la lumière du Coran et de la sunna je donnerai un jugement. Alors, notre prophète (pbsl) approuva son geste et remercia Allah (pbsl) de Lui avoir permis de voir un tel succès. (Bkz. Ebu Davud, Akdİye, 11, Ahmed, V,230, 236, İbn i Sad, III, 584, Diyarbekri, II, 142)

Parmi les Sahabe il y avait sept personnes connues pour leurs grands nombres de fetwas donnes et parmi eux il y avait Abdullah bin mes’ud (r.a). A son sujet il est rapporté ceci :

Un jour, il lui était pose plusieurs questions sur des sujets divers. Il fit cette déclaration aux personnes étant présent en disant :

 » si une personne se trouve confronté à un problème quelconque, qu’il donne un jugement avec le Livre d’Allah (pbsl) et s’il ne trouve face à un cas ou la résolution n’est pas dans le Coran qu’il le résout en regardant le jugement apporte par notre Prophète. Et s’il ne trouve pas la résolution dans le livre d’Allah (pbsl) et dans les jugements apportes par notre Prophète alors qu’il regarde aux fetwas donnes par les sages savants pour résoudre son problème.

S’il est face à un cas ou la réponse n’est ni dans le Coran, ni dans la sounna du Prophète et ni dans les fetwas des savants alors qu’il utilise sa raison pour résoudre son problème qu’il ne se dit pas « je crains que je n’arrive pas a porter de jugement ». De toute façon ce qui est halal est claire et ce qui est haram est claire. Entre le halal et le haram il y a sûrement des cas de suspicion, alors laisse de côté ce qui est suspect et dirige-toi vers ce qui ne te donne pas de suspicion !  » (Nesai, Kaza, 11)

Lorsque notre Prophète (pbsl) honora de sa présence le monde de l’au-delà, le monde Musulman s’agrandit avec les conquêtes de l’Iran, de la Syrie, de l’Egypte et de l’Afrique du nord et chacun des Compagnons du Prophète s’éparpillèrent a travers différentes villes pour broder l’Islam dans les cœurs des gens. Partout où ils allaient, ces Compagnons remplis d’une large connaissance, furent la source principale de la religion. En effet une personne étant tout juste convertie ou ayant peu de connaissance sur l’Islam venait alors leur poser leurs questions et savoir quel jugement religieux avait été apportés sur ces différents cas. Les Compagnons dans ce cas, pour répondre aux questions regardaient d’abord le Coran ensuite la sounna et lorsqu’ils ne trouvaient pas de réponse ils jugeaient par rapport à leur conscience en prenant soin de juger et de répondre en faisant attention au climat, aux coutumes et a la culture des gens du lieu ou il se trouvait.

L’âge de Tabiin a permis l’augmentation des activités liées à la charria. Après eux, il y a eu la génération des quartes grandes écoles de l’islam avec les quartes grands imams de la jurisprudence. Les quatre grands imams ont été éduqués par les savants de la période Tabiin, puis ils ont ajoutés à leur connaissance de la jurisprudence reçus d’autres connaissances qu’ils ont acquis. Entre les fetwas des compagnons, des Tabiin, des Tebe-i Tabiin on voit apparaître plusieurs jugements différents en examinant les causes plus haut. Finalement, sachant les fetwas émis par l’Imam vivant dans sa région que les musulmans l’ont choisis et qu’ils ont décide d’agir en conséquence de leur choix. C’est en raison de leur choix en étant partisan qu’avec le temps « la route » des différentes doctrines religieuses a été formées.

L’événement suivant est un très bel exemple qui montre comment les compagnons faisait jurisprudence lorsqu’un nouveau cas se présentait a eux.

Lorsque les terres d’Iran et d’Irak ont été conquis, les compagnons sont rentrer en conflits pour une parcelle de terrain avec les soldats ayant participe a la conquête de ces terres. Omar (r.a) étant le commandant de l’état et le serviteur des croyants s’est abstenu dans le partage de ce terrain parce qu’il voyait que cette parcelle de terrain ne faisait pas parti de ce que le verset du Coran nous rapporte :

 » Et sachez que, tout butin que vous avez ramassé le cinquième appartient a Allah, au Messager, à ses proches parents, aux orphelins, aux pauvres et aux voyageurs (en détresse)… » (Le butin, verset 41). Dans ce verset le butin dont il est question parle de biens mobiliers et la parcelle de terrain ne fait pas parti de ce bien mobilier car c’est un bien immobilier donc il ne s’inclura pas dans ce verset.

D’un autre côté, pour protéger l’Etat et les frontières il y avait un besoin de revenu (rentre d’argent) Cela ne pouvait se faire avec la distribution des terrains aux soldats ayant participes aux conquêtes. Cela ne pouvait se faire qu’en prenant une dîme des infidèles possédant ces terres. Pendant trois jours il y a eu des délibérations. Le troisième jour, Omar (r.a) lit ce verset :

« Le butin provenant (des biens) des habitants des cites, qu’Allah a accordé sans combat à son Messager, aux proches parents , aux orphelins, aux pauvres et au voyageur en détresse, afin que cela ne circule pas parmi les seules riches d’entre vous… » (L’exode, verset 7)

Omar (r.a), lorsqu’il lût ce verset les autres compagnons furent convaincus et les terres conquis ne furent diviser entre les soldats.

Il est important de rappeler la nature des écoles et d’évoquer en particulier ce cas :

Toute les écoles religieuses, s’allient ensemble devant les injonctions de l’islam et devant les lois religieuses. Le différent, c’est la non résolution par la raison, par les versets et par les Hadiths des touts petits cas.

Le Coran déclare que « toucher une femme » annule les ablutions (regardez Les femmes, verset 43). Mais dans la notion de toucher il y a une différence d’interprétation entre les imams. D’après l’imam al Chafii si n’importe quel extrémité de la main de l’homme touche la main nue ou même une infime partie de la main de la femme, les ablutions s’annulent. Dans le sens lexical, même si le toucher est infime c’est quand même du toucher.

D’après Ebou Hanifa si la main de l’homme touche la main de la femme les ablutions ne s’annulent pas. Dans le Coran la notion de « toucher » ici n’implique pas le toucher de la main mais il implique la notion de relation sexuelle entre une femme et un femme. Dans la sourate Les coalises verset 49, le mot « toucher » est utilisé dans ce sens.

Nous voyons qu’il n’y a aucun différent dans les cas énonces dans le Coran ou dans les Hadiths. Le différent, est lorsque l’on ne trouve pas suffisamment d’éclaircissement soit dans le Coran soit dans les Hadiths pour permettre la pratique. Même dans ce domaine il est autorisé de porter une réflexion personnelle basée sur les principes généraux de l’islam mais cette autorisation est donne seulement aux muftis ou aux savants spécialise dans ce domaine.

Si l’acte de faire lijtihad est donne, comme nous le soulignons plus haut, il n’est autorisé que si cela est pratique par des savants compétents. C’est ainsi que l’islam, a su apporté la meilleure des réponses à l’évolution de la population et au progrès des sciences à travers les siècles.

Il est important de noter ici que cela a permis d’empêcher de voir des personnes ayant peu de connaissance ou étant ignorant sur la religion de dire « d’après moi » en portant des jugements. Ces ignorants « que Dieu nous protège » serait capable d’emmener l’homme au blasphème. Sur ce, notre prophète a ce sujet nous avertit en nous disant :

« Qui ose donner sa propre opinion sur le Coran qu’il prépare sa place e Enfer » (Tirmizi, Tefsir , 1/2951)

L’Islam est un système qui règle la vie de l’homme du berceau jusqu’à la mort. C’est pourquoi notre Seigneur a laisser la porte ouverte pour faire de lijtihat (réflexion personnelle basée sur les principes généraux de l’islam ).

Cette autorisation de lijtihad est une grande grâce de notre Seigneur pour ses serviteurs. Pour les hommes c’est un grand bienfait et une facilité certaine. Lijtihad a fait gagner de la souplesse à l’islam en facilitant sa propagation aux différentes populations et environnements en effet les lois islamiques ont su s’adapter aux nouveaux événements survenus.

Si la porte de lijtihad n’était pas ouverte, comment les musulmans de l’arctique feraient leurs adorations dans une région ou le jour et la nuit sont longs, comment allaient être déterminé les heures de vénération, après que notre prophète ai rejoint l’au delà ? Si au temps du prophète il n’y avait pas ce que nous possédons aujourd’hui un l’ordinateur comment allait être fixer les lois du commerce virtuel ? Si au temps de notre prophète seule le vin enivrait aujourd’hui il y a une profusion de boisson enivrant et de drogues alors comment allait être fixé la ligne de ce qui est enivrant ?.

Voici de nombreux exemples et d’autres problèmes du même genre qui amène a dire qu’il est impératif que des savants pratiquant lijtihad soient présent.

Il peut nous venir à l’esprit ce genre de question : « pourquoi dans la loi islamique il y a ces quatre écoles religieuses ? »

Ces quatre écoles religieuses ont pour base la sounna, et jusqu’à aujourd’hui il n’y a pas eu d’autre écoles qui par leur méthode, leurs sources et principes nous ont été transmis jusqu’à maintenant. Sil y en avait , aujourd’hui c’est pas quatre écoles mais davantage que nous aurions suivis.

Si nous examinons les méthodes des quatre écoles nous voyons que ces méthodes sont largement suffisante pour vivre dans un contexte islamique. Il suffit seulement qu’ils soient administrées et compris de façon juste. Les oulémas des quatre écoles nous ont transmis des procédures et des bases pour que nous n’ayons aucun cas sans résolution.

Aujourd’hui, si une personne est capable d’établir une école indépendante, s’il y a une personne qui se voit juriste, il peut créer une nouvelle école. Mais il est clair qu’aujourd’hui ce n’est pas possible. Certain, cela fait plus de deux siècles et demi qu’il en parle et qu’il essaye de créer ne nouvelle jurisprudence. S’il n’y a as de jurisprudence il n’y a pas d’école. L’école est un système qui repose sur la jurisprudence.

ICI IL Y A UN PARAGRAPHE NON TRADUIT CAR ERREUR.

ADEM HOCE VA SE RENSEIGNER SUR LE PARAGRAPHE

Notre Seigneur parachèvera sa lumière, en conduisant sa religion jusqu’à l’apocalypse. Dans la sourate Les appartements dans le premier verset il est rapporte ceci :

« …Ne devancez pas Allah et son Messager… » (Les appartements, verset 1) dans ce verset il est rappelé aux croyants que si Allah et son Messager ont déjà donne un verdict ou un jugement à propos d’un cas il est strictement interdit d’agir en suivant ses propres idées et ses propres désirs.

Les quatre écoles suivent ce chemin la.

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