La Femme dans la Tradition Biblique

Mar 13, 2019 par

Selime AKBURÇ

Comme vous le savez certainement la Bible englobe en un seul livre les deux livres intitulés « L’Ancien Testament » et le « Nouveau testament ».

Selon les affirmations des Juifs et des Chrétiens l’Ancien Testament est la Bible Hébraïque comprenant entre autres la Torah (ou Pentateuque) révélée par Allah au Prophète Moussa (as), tandis que le Nouveau Testament comprend l’Évangile descendu à Jésus (as) ainsi que d’autres volumes.

Notre sublime religion quant à elle conclut que l’Ancien Testament tout comme le Nouveau Testament tels que présentés à l’heure actuelle ne sont pas les livres originaux qui ont été conservés, mais que la main de l’homme a modifié les écrits originaux. Allah, comme les peuples ont dénaturé les religions qu’il leur avait révélées, est intervenu en descendant au Prophète Muhammad Mustafa (saws) son dernier livre, le Saint Coran, valable jusqu’au Jour du Jugement Dernier. Ainsi le Noble Coran a parfait les religions et livres célestes révélés avant lui. Il est admis de ce fait que le monothéisme de l’islam a transpiré tout au long des informations et dispositions révélées aux prophètes précédents qui les ont transmises. Le contenu et le sens du Saint Coran le confirme.

Nous avons tenté dans nos recherches de recenser dans les écrits sacrés les points traitant du thème des femmes.

LE PÉCHÉ D’ÈVE

Dans l’Ancien Testament, il est possible de trouver des expressions « désavantageuses » pour les femmes dès les premiers versets du premier livre, celui de la « Genèse » (Genèse 3 :1-15) qui explique que Dieu avait interdit à Adam et Ève de manger du fruit de l’arbre, mais que le serpent a trompé Ève qui à son tour a trompé Adam. La condamnation d’Adam par Dieu rend coupable du péché Ève, Dieu s’adressant ainsi à Ève :

Il dit à la femme : « J’augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur et tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi. » [1].

Le résultat en fut que les humains qui vivaient en toute sérénité la paix dans le Paradis sont à présent contraints de vivre les difficultés et problèmes de ce bas-monde.[2].

L’islam quant à lui ne blâme pas la femme en la condamnant pour être responsable du premier péché.[3].

L’HERITAGE D’ÈVE

L’image négative d’Ève a eu un impact négatif des siècles durant sur les femmes.

Par conséquent les femmes ont été de nombreuses fois jugées comme n’étant pas digne de confiance, peu estimable, juste bonne à accoucher et dont le péché est responsable de la punition éternelle. Cette approche est développée dans de nombreux textes religieux tels que :

 « Toute méchanceté est légère, comparée à la méchanceté de la femme que le sort des pécheurs tombe sur elle ! »[4]

« C’est par une femme que le péché a commencé ; c’est à cause d’elle que nous mourons tous.»[5]

L’idée reçue qu’Ève ait trompé l’humanité et l’ait fait sortir du Paradis a fait que les femmes ont été tenues responsables des péchés de l’humanité.

Parce que selon la croyance toute l’humanité hériterait du péché qu’Ève avait commis et que Jésus a été sacrifié pour effacer ce péché, Ève et donc la femme était tenue pour responsable du sang (versé) de Jésus.

Certains saints chrétiens s’adressaient aux femmes de la sorte :

« Savez-vous que vous êtes (chacune) une Ève ? La sentence de l’Église contre ce sexe qui est le vôtre en ce temps : la culpabilité doit par force perdurer. » Vous êtes la porte du diable ! Vous êtes celle qui déracine cet arbre (interdit) ! Vous êtes la première qui a abandonné la loi divine ! Vous êtes celle qui l’a persuadé (Adam) que le diable n’était pas assez courageux qu’attaquer ! Vous avez si aisément détruit l’image de Dieu : l’homme ! En raison de ce que vous méritez, c’est-à-dire la mort, même le Fils de Dieu doit mourir ! »[6]

Toutefois, l’islam a apporté le principe de l’imputation individuelle du péché et de la punition et de ce fait, Adam et Ève qui ont communément commis la faute sont de ce fait communément passible d’une peine à l’exclusion de toute autre personne ou communauté.

« Or, personne ne portera le fardeau de l’autrui. Et si une âme surchargée [de péchés] appelle à l’aide, rien de sa charge ne sera supporté par une autre même si c’est un proche parent… »[7]

LA « SUPERCHERIE FÉMININE »

Dans l’Ancien Testament, les ruses et l’immoralité des femmes sont relatées à de nombreuses reprises. De plus ces femmes dont il est fait état sont souvent les femmes ou filles ou proches parentes des prophètes.

Par exemple ce récit qui raconte que les filles du prophète Loth enivrèrent leur père puis commirent avec lui l’adultère et eurent des enfants de leurs relations avec ce dernier :

L’aînée dit à la plus jeune : « Notre père est vieux ; et il n’y a point d’homme dans la contrée, pour venir vers nous, selon l’usage de tous les pays. Viens, faisons boire du vin à notre père, et couchons avec lui, afin que nous conservions la race de notre père. Elles firent donc boire du vin à leur père cette nuit-là ; et l’aînée alla coucher avec son père : il ne s’aperçut ni quand elle se coucha, ni quand elle se leva. Le lendemain, l’aînée dit à la plus jeune : Voici, j’ai couché la nuit dernière avec mon père ; faisons-lui boire du vin encore cette nuit, et va coucher avec lui, afin que nous conservions la race de notre père. Elles firent boire du vin à leur père encore cette nuit-là ; et la cadette alla coucher avec lui : il ne s’aperçut ni quand elle se coucha, ni quand elle se leva. Les deux filles de Lot devinrent enceintes de leur père. L’aînée enfanta un fils, qu’elle appela du nom de Moab : c’est le père des Moabites, jusqu’à ce jour. La plus jeune enfant a aussi un fils, qu’elle appela du nom de Ben Ammi : c’est le père des Ammonites, jusqu’à ce jour. »[8]

Autres récits semblables :

  • Le Prophète Dâwûd (David (as) commet l’adultère avec la femme d’un de ses commandants Urie qu’il fera exécuter par la suite.[9]
  • Tamar qui tend un piège à Juda le fils de Ya’qûb (Jacob) (as) et a une relation adultérine avec lui.[10]
  • Les femmes polythéistes du Prophète Sulaymân (Salomon) (as) qui l’orientèrent vers l’adoration des idoles et en firent un idolâtre.[11]
  • Rebecca, la femme du Prophète Ishâq (Isaac) (as) qui à force de mensonge et de ruse trompe son mari Ishâq (as) et facilite à Ya’qûb (as) la gouvernance des Bani Israël.[12]

Toutefois, dans le Nouveau Testament, la femme, à commencer par la sainte Maryam, a été glorifiée autant que faire se peut. De ce fait, Maryam (Marie) la mère du prophète ‘Isâ (Jésus) (as) qui fut accepté comme étant Dieu devint une personne importante, car considérée comme étant « celle qui a enfanté Dieu » ou « la Mère de Dieu » (en grec Theothokos).

Bien que la Bible mentionne la présence de femmes prophètes telles que Myriam, Deborah et Noadia[13], la vision des femmes dans la Torah et l’Évangile leur est en règle générale défavorable et dévalorisante.

Naissance d’une fille

Dans la Bible, la période d’impureté (lochies) d’une femme qui accouche d’un garçon est de sept jours. Elle est de 14 jours quand elle accouche d’une fille. C’est-à-dire que la naissance d’une fille entraîne une impureté deux fois plus importante que la naissance d’un garçon.[14]

Dans la Bible Catholique, alors qu’il est indiqué que la naissance d’une fille est un pire désavantage que celle d’un fils qui a mal tourné, il est conclu que l’homme qui aura un fils bien éduqué le rendra fier et rendra jaloux ses ennemis.[15]

L’islam a radicalement modifié la conception qui existait au temps de l’ignorance (Jahiliyah) arabe, celle de concevoir la naissance d’une fille comme étant un sujet de honte.[16]

La naissance d’une fille tout comme celle d’un fils est considéré comme un cadeau venant d’Allah.[17]

L’éducation d’une fille

La Torah est un livre de justice. Malgré cela, il est considéré dans le judaïsme que l’apprentissage de la Torah par les filles est abject et inutile. Dans le Talmud, commentaire de la Torah, il est enseigné que la femme est « étrangère » à l’apprentissage de la Torah.

Suivant cette tradition, certains savants pensèrent qu’il valait « mieux brûler la Torah plutôt que de la confier à une femme »[18]. Une autre sentence dit que : « tout celui qui enseigne la Torah à sa fille, c’est comme s’il lui enseignait la frivolité (dans le sens insipide, fade).»[19]

Le fait que les juifs tiennent à l’écart les femmes de l’éducation trouve sa justification dans l’explication talmudique faite du verset : « Vous les enseignerez à vos enfants. »[20] Ceci parce que les filles, en étudiant la Bible avec leur intelligence et leur capacité de compréhension limitée, seraient susceptibles de la transformer en halo ridicule. Le Nouveau Testament est peu différent. Saint Paul déclare : « Que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d’y parler ; mais qu’elles soient soumises, selon que le dit aussi la loi. Si elles veulent s’instruire sur quelque chose, qu’elles interrogent leurs maris à la maison ; car il est malséant à une femme de parler dans l’Église.»[21]

La femme est-elle impure?

La conception de l’Ancien Testament est que l’impureté de la femme en état de menstruation est contagieuse et que toute personne qui la contacte ou chaque chose qu’elle touche demeure impure pendant un jour.[22]

La femme polluée en raison de ses règles doit s’isoler pour éviter toute relation. Pendant les jours de ses règles, sa maison appelée « Maison de l’impureté » demeure fermée. Une femme rabbin, mère ou fille, qui sera en état de menstruation ne fera pas d’invocation rabbinique dans la synagogue.

L’islam, quant à lui, interdit seulement à la femme en état de menstruation d’avoir des relations sexuelles, mais ne la considère pas comme « polluante ». C’est pour cela qu’il n’est pas interdit de la toucher, de manger ce qu’elle aura cuisiné etc.

Le témoignage

Les premières communautés juives n’autorisaient pas les femmes à témoigner. Puisque la femme a été expulsée du Paradis, l’interdiction de témoigner est une des neuf peines qu’elle dut subir et même de nos jours en Israël, la femme n’est pas autorisée à témoigner devant les tribunaux religieux. En Occident, jusqu’à la fin du 19ème siècle, les femmes n’avaient pas le droit de témoigner ni dans les tribunaux civils ni dans les églises.

Nous allons faire un examen un peu plus élaboré des dispositions de l’islam concernant le témoignage de la femme.

Pour l’exprimer en une phrase, en droit commercial coranique, le témoignage d’un homme équivaut à celui de deux femmes et dans certains cas le témoignage d’une femme peut remplacer celui de l’homme. De même dans les affaires concernant les femmes le témoignage d’un homme seul n’est pas accepté.[23]

Comme on peut le constater, l’islam ne rejette pas le témoignage de la femme, pas plus qu’il le sous-estime. Au contraire, chaque sexe, quant au domaine qui concerne son opinion en matière d’instruction selon les normes islamiques, consiste à prendre en considération la compétence et la capacité propre à la nature de chacun.[24]

Serments et contrats

Selon la Bible, un homme qui fait un serment doit tenir sa parole alors que la femme n’est pas liée par son serment. Pour que sa promesse soit valide, il faut qu’elle soit agréée par son père si elle a été formulée avant d’être mariée et par son mari si elle est mariée. Dans le cas contraire, elle n’est pas tenue par sa promesse.[25] La femme ne peut conclure un contrat concernant des biens d’une autre personne.

En islam, le musulman, homme ou femme, est tenu par l’engagement qu’il a pris. Les hommes comme les femmes avaient individuellement fait serment d’allégeance au Prophète Muhammad (saws) et promis d’accomplir correctement les injonctions de l’islam.

Les biens d’une femme mariée

Le Talmud considère que les biens d’une femme une fois mariée appartiennent au mari.

« Comment une femme peut-elle posséder quoique ce soit ? Tout ce qu’elle a appartient à son mari ; Ce qui est à lui est à lui, et ce qui est à elle est aussi à lui. Ses propres salaires et ce qu’elle trouve dans la rue sont aussi à lui. Les objets du foyer, jusqu’aux miettes de pain sur la table sont à lui. Si elle avait un invité à la maison et qu’elle le nourrirait, cela serait voler son mari. » [26]

La tradition juive (Talmud) précise que les biens de la fille sont à citer à son prétendant. Le père prépare sa fille au mariage en accumulant une grande quantité de biens et de marchandises. C’est pour cette raison que la fille, dès sa naissance, est considérée comme un fardeau.

La fille une fois mariée perd le droit qu’elle a sur ses biens et ce qu’elle aura gagné reviendra à son mari. Elle peut récupérer le droit sur ses biens si son mari décède ou en cas de divorce. Si la femme meurt en premier, le mari héritera de tous les biens. Si le mari décède avant la femme, celle-ci ne pourra récupérer que ce qui constituait ses biens et ne pourra pas hériter des biens de son mari.

Cette règle était en vigueur en Occident jusqu’à récemment. Le droit des femmes a été reconnu au Royaume-Uni pour la première fois en 1632, mais la législation n’a pas été modifiée puisque la stipulation que « ce qui est au mari est à lui, et ce qui est à elle est aussi à lui » est restée inscrite.

La religion musulmane, quant à elle, a donné à la femme il y a 14 siècles l’indépendance qui lui était refusée jusqu’aux temps modernes.

En islam, la femme et sa famille n’ont pas l’obligation de fournir sous quelque forme que ce soit une dot. Au contraire, les hommes sont tenus de verser une dot à la femme et celle-ci ne perd pas avec le mariage la propriété de ses biens, n’étant même pas tenue de les partager avec son mari.

Là où le mari doit entretenir son épouse, même s’il est pauvre, la femme peut autant qu’elle le désire faire du commerce, utiliser ses biens comme elle le veut et les faire proliférer. La dot que la femme a reçue de son mari est pour elle et personne, pas même son père ou sa mère, ne peut se l’approprier. Si un divorce est prononcé, la dot reste sa propriété. À moins que la femme y consente de bon cœur, le mari n’a pas droit de regard sur les biens de sa femme.

Le divorce

L’Évangile dit de façon claire que le mariage n’est pas conclu jusqu’à la fin de la vie. Jésus (a.s.) est censé avoir dit :

« Mais moi, je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour cause d’infidélité, l’expose à devenir adultère, et que celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère. » [27]

Le judaïsme donne le droit au mari de divorcer[28] et le mari peut user comme bon lui semble de ce droit, par exemple divorcer en cassant une assiette.

Le Talmud rend ainsi à la femme le divorce difficile :

« Si elle mange sur le marché, si elle boit sur le marché, si elle a allaité sur le marché, le rabbin Meir dit qu’elle doit quitter son mari.»[29]

De nouveau dans le Talmud, le divorce d’une femme stérile (qui n’a pas enfanté pendant une période de dix ans) devient obligatoire :

« Celui qui est marié depuis dix ans et dont la femme n’a pas enfanté ne peut s’abstenir (plus longtemps) du devoir de « croître et multiplier ». Celle-ci une fois répudiée pourra se remarier avec quelqu’un d’autre. »[30]

Dans la tradition juive, une femme qui se trouve dans une telle situation demande au tribunal de prononcer le divorce.

Dans le cas où le tribunal exerce des pressions sur le mari, le divorce peut ne pas être prononcé. Dans le pire des cas, le mari peut laisser sa femme sans divorcer dans un état de femme ni mariée ni divorcée – Agunah.[31]

Dans cette situation, le mari peut épouser une autre femme, mais la femme délaissée, du fait qu’elle est légalement mariée, ne peut pas épouser un autre homme, car elle serait considérée comme adultérine et que les enfants qu’elle mettrait alors au monde seraient considérés pendant dix générations comme étant illégitimes.

On estime de nos jours que 17.000 femmes se trouvent dans cette situation.

Le foulard

Le Rabbin Dr Menahem M. Brayer écrit que dans la loi juive, selon la littérature, la tradition était que les femmes juives de la communauté portent un foulard leur couvrant tout le visage sauf les yeux. Il a également rappelé ces paroles de certains rabbins célèbres :

« Il ne convient pas aux filles d’Israël de sortir la tête découverte. »

« Que soit maudite la femme qui comparait devant les hommes en laissant voir ses cheveux. La femme qui pour se montrer belle laisse ses cheveux découverts apporte la misère. »

La loi religieuse juive interdit de remercier ou faire des invocations à côté d’une femme qui a la tête découverte, car c’est comme si elle était nue. Une femme voilée représente la dignité et la position sociale de la gent féminine. Des femmes de basse classe portaient le foulard pour donner l’impression d’une haute condition. En raison du fait que le foulard était un signe de noblesse, les prostituées n’étaient pas autorisées à le porter.

C’est pourquoi, afin de paraître respectables, elles revêtaient un couvre-tête spécial. Les femmes captives n’avaient pas le droit d’être voilées.

Les femmes juives en Europe jusqu’au début du 19e siècle moment où elles commencèrent à connaître la culture laïque dominante continuèrent à être voilées.

Au 19e siècle, le mode de vie européen rendit difficile aux femmes de sortir la tête voilée, aussi certaines d’entre elles choisirent une autre voie. Au lieu de foulards, elles se mirent à porter des perruques. Aujourd’hui, bon nombre de juives pieuses ne sont pas voilées en dehors de la synagogue.

À propos de la tradition chrétienne, on sait que les religieuses catholiques sont couvertes depuis 1.000 ans.

Dans le Nouveau Testament, Saint Paul traite du foulard de la sorte :

« Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l’homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ. Tout homme qui prie ou qui prophétise, la tête couverte, déshonore son chef. Toute femme, au contraire, qui prie ou qui prophétise, la tête non voilée, déshonore son chef : c’est comme si elle était rasée. Car si une femme n’est pas voilée, qu’elle se coupe aussi les cheveux. Or, s’il est honteux pour une femme d’avoir les cheveux coupés ou d’être rasée, qu’elle se voile. L’homme ne doit pas se couvrir la tête, puisqu’il est l’image et la gloire de Dieu, tandis que la femme est la gloire de l’homme. En effet, l’homme n’a pas été tiré de la femme, mais la femme a été tirée de l’homme ; et l’homme n’a pas été créé à cause de la femme, mais la femme a été créée à cause de l’homme. C’est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur la tête une marque de l’autorité dont elle dépend. »[32]

Tertullien, dans une de ses épîtres intitulées « Du voile des vierges », insiste sur l’importance pour les vierges comme pour les femmes mariées d’être voilées.

La règle de l’Église catholique moderne stipule que les femmes dans les assemblées doivent être voilées.

Les lois de l’Église catholique contemporaine précisent que la femme doit être voilée lorsqu’elle est dans le lieu de culte. De nos jours, dans certaines communautés chrétiennes telles que les Amish et les Mennonites, les femmes continuent à être voilées.

Dans certaines formes de protestantisme, des points de vue opposés au sectarisme anti-féminin se forment sous la direction des pasteurs et des églises.

De la même façon, quelques juifs réformistes vivant aux États-Unis rejettent les versets de l’Ancien Testament sur la condition féminine.

[1]       Genèse 3 :16.

[2]       Genèse 3 : 17-24.

[3]      Saint Coran, sourate Al-Baqara, verset 37 ; Taha versets 117 à 121 ; Al-A’râf versets 19 à 23.

[4]       Bible Hébraïque (Septante), l’Ecclésiastique (ou la Siracide), chapitre 25, verset 19.

[5]       Bible Hébraïque (Septante), l’Ecclésiastique (ou la Siracide), chapitre 25, verset 25.

[6]      Tertullien, De Cultu Ferminarum , Livre 1, Chapitre 1.

[7]       Saint Coran, sourate Fâtir (35), verset 18. Voir aussi Az-Zumar (39), verset 7.

[8]       Genèse 19 : 31 à 38.

[9]       Deuxième Livre de Samuel, chapitre 12 : 9 – 11.

[10]      Genèse 38 : 14 -24.

[11]         Premier Livre des Rois, 11 : 1 -8.

[12]      Genèse 27 : 1 -46.

[13]     Exode 15 :21 – Juges 5 – Néhémie 6 : 14.

[14]     Lévitique 12 : 2-5.

[15]      Bible Hébraïque (Septante), l’Ecclésiastique (ou la Siracide), chapitre 22 : 3, 30 : 3.

[16]      Saint Coran, sourates An-Nahl(16), 58-59 ; Az-Zukhruf(43), 17 ;At-Takwîr (81), 8-9.

[17]      Saint Coran, sourate Ash-Shûrâ(42), verset 49.

[18]     Talmud de Jérusalem (Sota 3, 4, page 19 a dans l’édition de Venise).

[19]     Talmud Michna, Sota 3 :4.

[20]     Deutéronome 11 : 19

[21]     Première Lettre aux Corinthiens, 14 : 34-35.

[22]     Lévitique 15 : 19 – 23.

[23]     Saint Coran, sourate Nour (24), verset 4.

[24]       Voir les versets 6 à 9 de la sourate An-Nûr (24) du Saint Coran.

[25]     Nombres 30 : 2 -13.

[26]     San. 71. a, git. 62 a.

[27]     Matthieu 5 :32.

[28]     Deutéronome 24 : 1 -4.

[29]     Traité de l’ordre Nashim Gittin 89a.

[30]     Yevamot 6 :6.

[31]     Terme hébreu pour dire que la femme est comme « enchaînée » au mariage.

[32]     Première Lettre aux Corinthiens 11 : 3 – 10.

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