La conversion d’un français athée à l’Islam

Mar 13, 2019 par

 Shakir avant sa conversion à l’Islam – ne croyait pas en Dieu. Comme beaucoup de Français il a grandi dans une famille athée. Aujourd’hui âgé de 24 ans, il est parti vivre à Istanbul après l’obtention de son master en science politique. Son attestation de foi prononcée en 2011 reste le moment le plus important de sa vie. Un bonheur renforcé par l’amour et l’affection donnés par ses parents malgré sa conversion. Ensemble, nous avons évoqué son parcours vers la foi, sa guidance, l’athéisme en France et la grandeur de l’Islam.  Reportage : Abdullah Güner – Levent Mete (Traduit de la revue électronique turque Islam ve Ihsan)

« D’OÚ VIENT CETTE NATURE MAGNIFIQUE ? »

Shakir, tout d’abord nous voudrions vous féliciter pour votre conversion. Inch’Allah, qu’Allah nous fasse vivre et mourir en croyant. Pouvez-vous nous raconter comment vous avez rencontré l’Islam ? Quelles sont les personnes qui vous ont marquées ? Quels sont les ouvrages que vous avez lus ? Quelle a été la première étincelle dans votre parcours ?

Tout d’abord, j’ai grandi dans un environnement mixte culturellement. De ce fait, mon premier contact avec l’Islam s’est fait à l’école par le biais de mes camarades de classe. Cependant, c’est au lycée que je me suis véritablement lié d’amitié avec des musulmans. Bien sûr, à cette époque, nous parlions plus de football et de musique que de religion. Néanmoins, ils se démarquaient des autres étudiants en ne fumant ni ne buvant d’alcool. J’appréciais ce bon exemple.

Deuxièmement, mes parents sont peintres. Depuis mon enfance ils n’ont cessé de m’interpeller sur la beauté de la nature, du ciel, des animaux. Ils m’ont appris à les regarder avec attention et à leur montrer du respect. En grandissant la question de l’origine d’une telle nature m’est devenue incessante. « Mais d’où vient cette nature magnifique ? » me demandais-je alors.

UNE VIE DÉNUÉE DE SENS : VIVRE DANS LE STRESS ET LE TOURMENT

Comment cette interrogation s’est-elle poursuivie ?

En 2008, après l’obtention du baccalauréat, j’ai déménagé à Paris afin de continuer mes études. Le fait d’être éloigné de mes parents m’a naturellement donné plus d’autonomie dans ma réflexion et mes pensées. De plus une amitié très forte s’est formée avec mes deux voisins de pallier de la cité universitaire, un étudiant yéménite et un martiniquais. J’étais athée, l’un était musulman, l’autre catholique. Nous allions ensemble à l’université, mangions ensemble au réfectoire, regardions ensemble des films le soir. Le fait est que nous nous entretenions aussi souvent sur des sujets métaphysiques et religieux. Nous confrontions alors nos points de vue, nos expériences personnelles, toujours dans le respect et la fraternité. Nous nous aimions véritablement et nous nous aimons toujours, al hamdoulillah. C’est à cette époque que je me suis rapproché de l’Islam et que j’ai entamé mes premières recherches à ce sujet. Je me rappelle qu’en juillet 2008, lors de la lecture d’un ouvrage sur le Prophète Muhammad (saws), plus précisément d’un passage évoquant sa miséricorde, j’ai ressenti l’envie soudaine et puissante de me prosterner. Cependant, les barrières qui  avaient été mises dans mon esprit depuis l’enfance ont eu raison de cette intention. À vrai dire, la société française perçoit les croyants – quelle que soit leur religion – comme des personnes naïves, faibles d’esprit. Les croyants sont souvent représentés comme « des moutons », suivant le berger sans la moindre réflexion. Je crois que la société française, à travers les médias, l’école, l’éducation au sens large, incite plutôt les gens à former eux-mêmes leur propre philosophie de vie. Chose qui m’est aujourd’hui inconcevable, mais à laquelle je me suis pourtant essayé et de laquelle j’aurais pu ne jamais revenir… Pour toutes ces raisons, ma première prosternation ne viendra que deux plus tard.

S’il est vrai que l’entrée en université fut pour moi une formidable période de rencontres et de découvertes, ce fut aussi le temps des vagues à l’âme et de profonds tourments. En tant qu’athée, j’essayais d’aborder et de rencontrer le Vrai sans chemin ni tradition à laquelle me fier. Pour cette raison, ma recherche ne fut pas sans « ratés ». C’est ainsi que j’ai goûté et expérimenté quelques travers de la vie parisienne. Ce ne sont pas seulement les discothèques, les soirées enivrées ou autres excès qui m’ont affecté, mais leurs conséquences : les nuits d’insomnie, les matins où on aimerait ne jamais se réveiller, la mésestime de soi. Malgré l’apparente tranquillité matérielle, ma vie intérieure était instable, j’étais constamment plongé dans l’angoisse. Dès lors que je réfléchissais sur le sens de ma vie – chose à laquelle s’exerce quotidiennement tout être humain – le stress venait directement. À vrai dire, n’ayant pas d’objectifs supérieurs, élevés, je ne savais pas pourquoi je me levais chaque matin, si ce n’était courir derrière mes désirs, aussi insatiables et volatiles soient-ils.

Sans voie, sans direction, il m’arrivait de commettre des actes d’une grande bassesse sans même m’en apercevoir. Ce n’est qu’aujourd’hui que je m’en rends compte. Sans l’apaisement et la miséricorde divine je vivrais à l’heure actuelle dans le regret de mes actions passées. Comprenons-nous bien, du point de vue matériel je vivais dans l’aisance, mais du point de vue spirituel je nageais dans le désert, dans la tristesse. Ironie du sort, c’est ce même état qui me poussa à redoubler d’efforts dans la recherche du sens de la vie. Il en était alors de ma survie.

GOÛTER À LA VÉRITABLE LIBERTÉ : S’EN REMETTRE À ALLAH

Dans ce contexte, comment êtes-vous devenu musulman ?

En 2011, j’ai effectué un stage professionnel à Londres dans le cadre de mes études. J’ai retrouvé là-bas l’état que j’avais voulu abandonner à Paris. C’est-à-dire une vie de doutes, de regrets et de tristesse. À cette même époque mon ami martiniquais était parti en Égypte afin d’apprendre la langue arabe. Une fois mon stage fini, j’ai donc trouvé une belle occasion de le rejoindre et d’habiter avec lui quelques semaines au Caire. Un peu plus long que prévu, je suis finalement resté trois mois en Égypte. Comparé aux années et mois précédents, ô combien j’étais heureux là-bas ! Un certain apaisement, dont j’étais le premier surpris.

Un soir, alors que l’on marchait dans la rue, mon ami – alors chrétien – me dit : « Léo, ce matin j’ai accepté l’Islam ». Sans vraiment savoir pourquoi, je souris et lui tapai dans le dos : « Félicitations », lui dis-je !

Plus sérieusement, sa décision me fit beaucoup réfléchir. Finalement, il avait franchi le pas que je n’avais pas osé faire. Alors qu’il venait de prononcer la Chahada[1], d’emprunter un chemin clair, où en étais-je dans mes élucubrations philosophiques ? Nous étions ensemble de grands bavards, nous continuâmes ainsi en évoquant désormais plus souvent le sujet de l’Islam.

Pour la première fois de ma vie, j’ai pris un Coran et j’ai commencé à le lire… En même temps, je me suis mis à méditer sur mon récent état intérieur. « Tout m’a été offert, tant le bonheur matériel que spirituel, sans y être pour quelque chose » pensais-je alors. « Dès lors, comment ne pourrais-je pas être reconnaissant ? Comment ne pourrais-je pas remercier ? Moi, qui était si faible il y a encore peu. » C’est dans ce contexte que j’ai voulu me prosterner devant cette Force Supérieure, deux ans après ma première tentative. Et cette fois-ci, je vivais avec un de mes meilleurs amis qui priait cinq fois par jour. Un soir, je l’ai suivi dans son rite. À la prosternation, le front au sol, tout le poids des responsabilités et de la peur du passé et du futur s’est soulevé. J’ai eu une sensation d’envol, je me suis mis à imaginer les gazelles bondissant dans la savane… De toute ma vie, c’était la première que je ressentais une telle sensation d’apaisement et de légèreté. Afin de goûter à la véritable liberté, il m’aura suffi d’une prosternation. En fait, à travers cette prosternation, c’est Allah et Son Destin que je venais d’accepter. Désormais, je savais que je ne serai plus jamais seul. Quelques jours plus tard, je prononçais l’attestation de foi, le premier pilier de l’Islam. Je continue de la prononcer aujourd’hui al-Hamdoulillah.

LE CHOIX DE LA FOI, CELUI DE L’ISLAM

Pourquoi votre choix s’est-il porté sur l’Islam et pas sur une autre religion ? Si vos amis avaient été juifs par exemple, auriez-vous embrassé le judaïsme ?

Je ne me suis jamais posé cette question. L’intérêt que j’ai eu pour l’Islam, je ne l’ai jamais ressenti pour d’autres croyances. Mes recherches ont toujours oscillé entre l’athéisme et l’Islam. Bien sûr, l’impact de mes amis a été important dans mon parcours, tant il est difficile pour une personne athée de trouver seule des réponses à ses questions métaphysiques. Cependant, dès les premiers intérêts pour cette foi, j’ai aussitôt entamé des recherches personnelles à ce sujet, à travers la lecture notamment. Je crois que la réflexion a aussi été très importante dans mon parcours. Par exemple, mon esprit ne pouvait concevoir le Vivant, Dieu, sous la forme d’un être humain comme nous le propose le christianisme. Ou encore, je n’arrivais pas à me satisfaire de l’argument naturaliste – très répandu en France – qui veut que la nature soit le fruit d’elle-même. D’où les expressions « Mère nature » ; « Mère nature est bien faite » !

Cependant, plusieurs questions restaient en suspens avant ma conversion à l’Islam. Questions que je n’hésitais pas à poser à mes amis :

  • « Les croyants des autres religions sont aussi sincères que vous dans leur foi, pourquoi seraient-ils donc dans le faux et vous dans le vrai ? »

Je recherchais alors la Vérité au-dessus des vérités. Celle qui devait chapeauter toutes les croyances. Or c’est exactement le message de l’Islam, à savoir la foi en un Dieu unique qui a transmis Son message à des milliers de prophètes partout dans le monde. J’ai donc vu l’Islam comme une synthèse de toutes les traditions religieuses, une religion de rassemblement.

  • « Pourquoi Dieu a t-il créé l’homme, un être si futile et destructeur? »

La réponse à cette question m’a été donnée lors de ma première lecture du Coran au Caire et de ce verset :

Lorsque Ton Seigneur confia aux Anges : « Je vais établir sur la terre un vicaire « Khalifa ». Ils dirent : « Vas-tu y désigner un qui y mettra le désordre et répandra le sang, quand nous sommes là à Te sanctifier et à Te glorifier ? » – Il dit : « En vérité, Je sais ce que vous ne savez pas ! » [2]

Ce passage m’a particulièrement touché pour deux choses : premièrement, les anges – ces créatures parfaites – posaient la même question à Allah que celle que je posais à mes amis et à moi-même. Mon questionnement était ainsi légitimé par le Coran lui-même ! Deuxièmement, la réponse donnée par Allah aux anges invite à la méditation et à la modestie devant Sa Volonté de nous créer.

  • « Pourquoi Dieu nous demande-t-il de Le prier, Lui qui est si haut et qui se passe de tout ?»

Cette fois-ci c’est un ami qui m’expliqua que la prière n’était pas utile à Allah, mais à nous-mêmes. Qu’elle était en vérité une Miséricorde divine, apaisant notre âme, tranquillisant notre intérieur. Et que quiconque n’est apaisé lui-même, ne peut nullement venir en aide à autrui. Sagesse qui fut tant confirmée par ma première prosternation que par ma première lecture du Coran :

« C’est le Livre au sujet duquel il n’y a aucun doute, c’est un guide pour les pieux qui croient à l’invisible et accomplissent comme il faut la Salat (prières quotidiennes) et dépensent (dans l’obéissance à Allah), de ce que Nous leur avons attribué .»[3] 

Dans ce passage, la prière vient avant le don, la charité, la taxe envers la collectivité.

 

LE PRÉNOM «SHAKIR» COMME REMERCIEMENT ET RECONNAISSANCE ENVERS ALLAH

Comment avez-vous choisi le prénom Shakir ?

J’ai pris seul cette décision. À vrai dire, au début de ma conversion, le choix d’un nouveau prénom n’étant pas une obligation religieuse, je n’ai pas cherché à prendre de nouveau prénom. Puis après quelques mois j’ai ressenti le besoin de choisir un prénom qui m’unisse davantage avec mon Seigneur, dans une relation intime en quelque sorte. C’est bien le sentiment de remerciement qui m’avait poussé à accepter l’Islam, j’ai donc cherché sa traduction sur internet. Ce fut Shakir !

Est-ce que votre foi en Allah a eu une influence particulière sur vos études ?

Oui, l’Islam m’a surtout donné une assurance que je n’avais pas avant.

Avez-vous dans le cadre de vos études confronté les champs de l’islam et de la science politique ? Existe-il selon vous une distance entre ces deux domaines ?

J’ai un peu étudié le sujet, tout ceci reste très complexe. D’autant plus en France, où dès lors qu’on parle de l’Islam un tas de sujets annexes viennent s’immiscer dans la discussion. À titre d’exemple, la situation sociale de la majorité des musulmans en France ou encore le fait que très peu de musulmans soient investis et reconnus sur la scène politique. On peut aussi évoquer la division au sein de la communauté musulmane elle-même, entre madhhab (écoles juridiques), groupes de pensée, nationalités d’origine… Toutes ces questions tiennent plus du politique que de la religion. Les deux sujets sont de fait étroitement liés.

D’après vous, est-ce que le mouvement vers l’«athéisme» qui a eu lieu dans la société française est le fruit d’une politique pensée d’en haut, au niveau de l’État ?

Je ne pense pas qu’il s’agisse d’une action précise et préparée par un ou des gouvernements en particulier. À vrai dire, le mouvement de sécularisation – ou de « penchant vers l’athéisme », selon le point de vue – fait depuis longtemps consensus sur la scène politique française. Il tire ses origines du XIXe siècle et du conflit opposant royalistes (cléricaux) et républicains (laïcs). Ce sont finalement ces derniers qui l’ont emporté.

Cependant, les intentions de sécularisation semblent particulièrement concerner l’Islam de nos jours. Personnellement, je résume la situation comme suit : les partis dits de gauche – à l’origine communistes ou socialistes – rejettent par essence les religions, quelle qu’elles soient. Elles sont perçues comme des idéologies aliénantes qui ne permettent pas à l’individu de se libérer. Je vous renvoie vers la célèbre maxime de Karl Marx « la religion c’est l’opium du peuple ». Les partis de droite quant à eux ne rejettent pas la religion en tant que telle – ils sont historiquement attachés au catholicisme – mais l’islam en particulier. L’Islam représenterait pour eux un corps étranger venant bousculer le paysage et les traditions « ancestrales » de la nation française. Au final, ce sont les sujets traitant de l’Islam qui rassemblent tous les partis à l’assemblée ! Dans une ambiance commune de méfiance voire d’hostilité vis-à-vis de cette religion.

MA CONVERSION ET MA RELATION AVEC MES PARENTS

J’aimerais revenir à des questions plus personnelles maintenant. Comment avez-vous annoncé votre conversion à vos parents ? Quelle a été leur réaction ?

C’est à ma mère que j’ai annoncé en premier ma conversion à l’Islam. Comme je l’ai dit auparavant, elle accepta mon choix et on échangea un bon moment ensemble. J’ai ensuite pris l’occasion d’une promenade pour l’annoncer à mon père. Bizarrement, j’ai eu beaucoup de mal à le lui dire, je mâchais mes mots, je ne me comportais pas comme d’habitude. Quand je réussis enfin à lui dire clairement que je m’étais converti à l’Islam, il expira de soulagement pensant que je m’apprêtais à lui annoncer une nouvelle grave !

Par la suite, nous en avons beaucoup discuté, tous ensemble. Dans notre famille nous sommes très unis, on partage tout. Aujourd’hui, ils comprennent mon choix et le respectent, al hamdoulillah.

EN FRANCE, LA CROYANTE ET LE CROYANT SONT CONSIDÉRÉS COMME DES ÊTRES FAIBLES D’ESPRIT

J’aimerais revenir sur un point qui m’a interpellé au début de votre conversation. Vous avez évoqué le fait que la croyante et le croyant sont considérés comme des êtres faibles d’esprit en France…

C’est à la fois une réflexion et un ressenti. Comme je l’ai évoqué plus haut, nous parlons d’une population, d’une société, qui a délaissé progressivement la foi au cours de ces deux derniers siècles. Je ne me risquerai pas de pointer du doigt les causes de cette situation, qui sont sûrement complexes, diverses et nuancées.

Cependant, il est vrai que les personnes qui portent la foi en France sont très facilement infantilisées. Présentés dans les médias ou à l’école comme des personnes « faibles d’esprit », qui sont « tombées » dans la religion. La religion est perçue par beaucoup comme une chose dépassée, « ringarde » voire comme une idéologie obscurantiste, dangereuse !

La liberté ne serait pas de choisir sa voie mais d’en choisir aucune. Si ce n’est l’athéisme, qui seul permet de se forger sa « propre » voie. Je résume grossièrement mais j’ai vécu cette pensée de l’intérieur.

Or, comment pouvons-nous vivre sans chemin, sans but supérieur ? Comment une société peut-elle laisser ses citoyens dans une telle indigence spirituelle ?

Le fait que les Français soient parmi les premiers consommateurs d’antidépresseurs au monde ne me surprend plus…

SORTIR DES DÉBATS THEORIQUES ET VIVRE SIMPLEMENT SA RELIGION

Si l’Europe a une telle relation avec le sentiment religieux, comment devrions-nous lui présenter l’Islam ?

Je pense que le plus important reste de « vivre l’Islam ». Les débats théoriques sont importants et intéressants, mais aucun argument n’égale une vie pieuse et  une foi sincère. Un jour, un proche m’a avoué qu’il considérait l’Islam comme une religion des plus généreuses. Mais à l’instant même où il me fit cette confession, il me demanda aussitôt pourquoi les musulmans connaissaient autant de misères et de conflits dans le monde. J’ai alors réalisé que les gens donnaient plus d’attention au quotidien des musulmans plutôt qu’au message même de l’Islam.

Face à cela, je pense que nous devrions redoubler de sincérité et de patience. Et ce, quel que soit le regard qui est porté sur nous.

[1] La Chahada : l’attestation de foi en Allah, en Ses anges, en Ses livres, en Ses messagers, en la prédestination bonne ou mauvaise et en l’au-delà. La Chahada constitue le premier pilier de l’Islam.

[2] Sourate 2 « al Baqara » (la vache), verset 30.

[3] Sourate 2 « al Baqara » (la Vache), versets 2 et 3.

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